Puerto Natales – Torres del Paine
De retour au Chili
Malheureusement, étant donné qu’Ushuaïa est au bout du monde, nous sommes obligés de faire demi-tour toute pour retrouver le Chili et nous rendre à Puerto Natales. Nous remontons donc doucement la Patagonie et après 12h de bus, nous voilà arrivés à notre prochain stop. Puerto Natales, c’est la ville d’arrivée et de départ des randonneurs car il y a plusieurs treks sympathiques dans le coin. En effet, dans le centre, on croise pas mal de touristes à sac à dos. La ville se parcourt assez rapidement et l’atmosphère est agréable.

Le littoral est aménagé pour la balade alors on en profite. En bord de plage, quelques cygnes à col noir et leurs petits viennent nous saluer. Un peu flemmards, les bébés préfèrent grimper sur leur parents que nager. Ah la jeunesse…


Un peu plus loin, un chien fou joue sous le ponton. Il ne profite même pas de cette vue incroyable sur les montagnes. Contrairement à moi, qui comme les sculptures de la jetée, rêve de m’envoler pour rejoindre ces monts enneigés.



En face, c’est le Parc National Torres del Paine. C’est là-bas qu’on se rend à partir de demain. Le parc est très connu dans le monde de la randonnée car il abrite un des plus beaux treks au monde, le trek W. Malheureusement victime de son succès, il faut réserver entre 4 et 6 mois à l’avance ses emplacements pour dormir en pleine saison… Nous ne sommes pas assez organisés pour prévoir aussi longtemps à l’avance alors tant pis, on le visitera autrement. Rendez-vous compte, en 2015 près de 200 000 visiteurs arpentaient les sentiers du parc. D’ailleurs le retour des trekkers de notre auberge est catégorique : il y a trop de monde sur le chemin. Et nous sommes au printemps. On n’ose pas imaginer l’été…
C’est donc en voiture et en balade à la journée que nous allons découvrir le parc. On a de la chance, une voiture bon marché se libère demain.
Bon plan pour louer une voiture à Puerto Natales:
⭐ Sachez qu’en Novembre, il faut compter en moyenne 80/90 euros par jour pour un 4×4. Prévoyez encore plus pour Décembre et Janvier, la haute saison. On vous déconseille fortement de louer, pour moins cher, une voiture citadine car les routes sont bien défoncées par endroits et le reste, c’est de la piste. On a loué chez Rio Rent A Car et nous n’avons pas regretté ! La dame adorable nous a trouvé une voiture 4×4 pour seulement 60€/jour. Nous sommes répartis non seulement avec une voiture mais aussi avec plein de conseils sur les lieux où nous rendre.
⭐ Pour info, il est possible de visiter le parc en bus mais c’est cher et vous aurez moins de liberté. Comptez 24€ l’aller-retour pour que le bus vous pose à un endroit du parc (il y a deux arrêts principaux, certaines compagnies font un autre arrêt). Ajoutez à ça 10€ de navette pour accéder au point de départ de la randonnée. Total pour 2:68 euros. Mieux vaut la voiture !
⭐ Attention à bien prévoir une carte de crédit (et non de débit comme on a majoritairement en France). Sans ça, c’est quasi impossible de louer une voiture en Amérique Latine.
On récupère donc notre bolide ce matin. Surprise, c’est une automatique ! La nana m’explique qu’il n’y a rien de plus simple. Bon, effectivement ça n’est pas très compliqué. Mais j’ai quand même cherché l’embrayage du pied pendant les premières heures de conduite. Bon, j’ai fait quelques frayeurs à Juju quand j’ai confondu l’embrayage fantôme avec le frein ! Mais à ce jour, il ne m’a pas l’air trop traumatisé…


Jour 1 : Con hielo por favor !
Vu qu’on a récupéré la voiture tard et qu’il a y deux heures de route pour aller au parc, ça sera une petite journée mais qui nous permettra de bien profiter de chaque lieu visité. De toute façon, le billet est valable 3 jours alors ce qu’on ne peut pas faire aujourd’hui, on peut le faire demain. Dès les premières minutes dans Torres del Paine, on comprend d’où vient la réputation de ce parc. Et on sait dès aujourd’hui que l’on s’apprête à voir des paysages à couper le souffle. Attachez vos ceintures… On vous emmène !

On entre par la porte Sud, cap sur le Lago Grey. Ce lac a été créé par la fonte d’un immense glacier millénaire, qu’on peut encore observer aujourd’hui. Son âge avancé a permis de conserver, dans de très bonnes conditions, plus d’une cinquantaine de fossiles. Imaginez qu’à l’époque, il existait des espèces d’espadon de près de 5 mètres de long ! Plusieurs compagnies proposent des tours en bateaux pour aller voir ce lac de plus près. C’est un certain budget. Nous, on se contente de faire la petite marche d’une heure jusqu’au mirador. Après un court passage au milieu de la forêt où nous ouvrons grands les yeux pour peut-être apercevoir un Huemul (sorte de cerf du coin), nous arrivons sur une plage de sable gris. Et là, nous stoppons net. Devant nous, des icebergs !! Nos premiers gros glaçons ! Déjà bluffés d’en voir ici car on ne s’y attendait pas, on continue de longer la plage pour s’en approcher.


La couleur de ces blocs de glace est spectaculaire. Un bleu à la fois intense et translucide. Les rayons du soleil les font scintiller. C’est juste impressionnant de beauté. On reste un moment scotché devant ce spectacle naturel mais les rafales de vent glaciales nous poussent à continuer notre chemin, direction le mirador un peu plus en hauteur.





Depuis là-haut, on aperçoit une partie du glacier. Il n’y a absolument personne. On profite du calme ambiant pour pique-niquer face au glacier et aux icebergs. Il y a pire comme vue !


Nous terminons la boucle sur la presqu’île, à l’abri dans la forêt patagonienne. On reconnait les toutes petites feuilles des forêts de lenga et de ñirre. Puis, on retrouve la plage de sable noir où l’eau a des allures d’aquarelle.



Le vent nous poussera jusqu’à la sortie. On a de la peine à partir, on aurait clairement pu observer ces glaçons de la nature toute la journée !

Mais on se gèle quand même les miches… Vamos ! Nous prenons la voiture direction la cascade de Salto Grande. La route est sublime, sillonnant à travers les collines, laissant apparaître de temps à autres, des lagunes cachées. Quelques guanacos traversent devant nous, d’autres, sur le bas côté, nous regardent d’un air dubitatif. C’est drôle comme toutes leurs têtes se lèvent en même temps lorsqu’ils entendent la voiture arriver.


On trouve les touristes à Salto Grande, arrivés par bus entier. Il faut dire que la cascade est impressionnante et mérite le coup d’œil. C’est près de 100m3 d’eau qui se déverse par seconde ! Sacré débit.


Depuis Salto Grande, il est possible de rejoindre le sentier menant au mirador des Cuernos. C’est parti pour une 1h de balade. C’est très facile d’accès et très bucolique. Sur le chemin, on admire plusieurs variétés de fleurs du coin. Nous retrouvons le « Notro », cette fleur rouge semblable à un feu d’artifice. Et on tombe sur les fameuses baies de Calafate, endémiques de la Patagonie. C’est d’ailleurs l’ingrédient phare de plusieurs plats du coin et on a même gouté une bière à la calafate, un délice !





Nous sommes portés par le chant des oiseaux. Et par le vent. Je vous ai déjà dit que ça soufflait dans le coin ? Les panneaux d’information indiquent que les rafales peuvent atteindre jusqu’à 120km/h! Nous n’avons pas de peine à le croire.


Le tourisme de masse est resté à la cascade. On a de la chance, cette première journée fut loin de la foule annoncée. Après 2,5km, nous arrivons à la base du sommet des Cuernos. Ces « cornes » de pierre sont bordées par une très belle lagune. C’est une série de pressions du magma qui fit sortir de terre ces beaux pics. On admire le panorama que les nuages commencent à couvrir. Ça sonne l’heure de partir et de terminer cette très belle première journée, pleine de promesses pour la suite.




Impossible de ne pas s’arrêter une dernière fois sur la route du retour pour observer la douce lumière du soleil couchant réchauffant ces lagunes glacées. Qui aurait envie de partir, sérieusement ?

Jour 2 : Milodooooon, toi qui voulait voyager, te voilà éparpillé !
Nous nous levons tôt ce matin pour être sur place aux alentours de 8h. Aujourd’hui, on visite la partie Est qui donne sur les fameuses Torres, ces tours qui ont donné leur nom au parc. On se rend compte en faisant cette partie qu’il y a pas mal de sites accessibles gratuitement. La vraie entrée du parc se trouve en fait beaucoup plus loin.
Conseils pour les petits budgets
Si vous ne pouvez pas payer l’entrée du parc, tout de même conséquente, pas de panique ! Une bonne partie du parc est accessible gratuitement :
⭐ Laguna Azul avec vue sur les Torres del Paine
⭐ Cascada del Paine (qu’on trouve encore plus jolie que Salto Grande !)
⭐ Laguna Amarga où vous pourrez peut être voir des flamands roses
⭐ Lago Sarmiento d’un bleu irréel
⭐ Laguna Verde
⭐ Pour admirer les Cuernos, allez jusqu’à la porte d’entrée sud du parc, il y a un mirador offrant un très beau panorama sur ces pics.
Aujourd’hui, nous sommes moins chanceux sur la météo. Du coup, lorsque nous arrivons à la Laguna Azul, on ne voit pas grand chose. On a beau souffler de toutes nos forces, les nuages s’accrochent fort aux montagnes. On attend un petit peu au café du coin, sans réussite. Tant pis, on les apercevra peut être plus tard dans la journée.

Sur le chemin du retour, en longeant le bord de la lagune, on tombe sur une famille d’ouettes. Dès qu’elles nous aperçoivent, elles prennent peur. La mère court se réfugier dans la lagune avec ses petits (qui se cassent à moitié la figure en courant !) tandis que le mâle gonfle le torse et se met à nous regarder l’air de dire « tu me fais pas peur ! ». La scène est très drôle. Les Ouettes ne sont pas les seuls oiseaux que l’on croise sur le chemin. Visiblement, la pause café du matin est aussi un incontournable pour eux ! Rien que pour ces jolis piafs, on est content d’être venu à cette lagune.





Deuxième spot, la Cascada del Paine. On en avait pris plein les yeux avec la belle cascade de Salto Grande. On n’était pas prêt à être encore plus époustouflé ! Deux fois plus grande que sa voisine du parc, elle est d’une magnifique couleur bleutée comme savent si bien apparaitre les glaciers. En effet, l’eau de cette cascade provient de loin puisque c’est l’eau des glaciers argentins qui l’alimente. Une beauté de la nature !



On fait un crochet par la laguna Armaga pour aller voir les flamands à défaut de voir les Torres. Il y a toujours beaucoup trop de nuages pour voir quoi que ce soit. Tant pis, on se résigne et on se dit qu’elles gardent le suspens pour qu’on les admire comme il se doit demain ! On aperçoit quelques flamands au loin mais impossible de s’approcher.

Du coup, nous continuons notre route et entrons officiellement dans le parc. La route est toujours aussi belle, on ne s’en lasse pas… On passe devant plusieurs lagunes, on s’arrête au belvédère de la Laguna Larga pour pique-niquer. Personne pendant un moment. Ensuite c’est le va et vient des mini vans touristiques. C’est drôle de voir les vagues de gens sortir, prendre une photo et repartir. On est très content d’avoir fait le choix de la voiture. Au moins, on peut s’arrêter où on le souhaite et y rester le temps qu’on veut. Le spot est hyper chouette pour manger un bout avec normalement vue sur les tours…


Puis sur la route, on trouve plusieurs miradors qui permettent d’apercevoir notamment le Lago Sarmiento et le Lago Nordenskjöld, tous deux sublimes avec des teintes de bleu différentes. On se demande comment c’est possible. On soupçonne le parc de mettre du colorant.



Notre spot préféré, c’est celui-ci (voici ses coordonnées gps : 51°02′36.13″S 72°55′55.32″W). En garant la voiture ici, vous pourrez marcher, non seulement en direction du lac Nordenskjöld comme le laisse entendre le nom du mirador sur Maps.me, mais aussi en direction de la petite lagune qui se trouve juste derrière, de l’autre côté de la route. En continuant le chemin, vous tomberez sur un spot incroyable permettant d’admirer la plage et les petites falaises du Lago Sarmiento. Voilà c’est cadeau, ça me fait plaisir !



La route continue de serpenter entre les lagunes jusqu’au Lago Pehoé. On s’arrête un peu dans le coin. Près du lac, des panneaux nous apprennent que plusieurs incendies ont ravagé le parc, brûlant des quinzaines d’hectares de forêt à chaque fois. En effet, nous sommes témoins des conséquences de ces feux, encore aujourd’hui. C’est d’une telle tristesse d’imaginer un endroit pareil, la proie des flammes. Surtout quand on sait que le dernier en date a été déclenché par un touriste ! Ça fait rager…

Bref, nous prenons un peu de hauteur pour profiter du lac et des montagnes en toile de fond. Je vous assure, nous n’avons pas retouché les photos !



Après avoir bien vadrouillé, il est temps de rentrer. On salue nos copains les guanacos en partant. Ne vous inquiétez pas, on revient demain!


Sur la route, on fait un dernier stop à la cave du Milodón. C’est dans cette immense grotte qu’en 1895 un explorateur allemand trouva les restes d’une espèce d’énorme paresseux préhistorique qu’il appela Milodón. La pauvre bête qui vivait dans le coin, il y a 10 000 ans, a été dépecée et éparpillée aux quatre coins du globe dans différents musées. Ça me rappelle la chanson sur Morales…




Bon honnêtement, les explications sont sommaires et la grotte n’a pas tellement d’intérêt. Pour nous, c’était trop cher pour ce que c’était… Mais les 11 euros du ticket permettent aussi d’accéder à deux autres grottes où furent trouver les premiers signes d’occupation humaine de la Patagonie et des restes de tigres à dents de sabre ! On rentabilise notre achat en allant voir ces deux grottes. La balade est belle. Les grottes sont, somme toute, basiques. Bon, vous l’avez compris, ce n’est pas notre coup de cœur.
Jour 3 : Va-t-on voir les tours…?
Dernier jour dans le parc et pas des moindres, aujourd’hui on va voir de plus près les célébres Torres del Paine. C’est la seule rando accessible à la journée. En effet, aujourd’hui nous nous engageons sur une partie du trek W. C’est parti pour 8h de marche avec une vingtaine de km AR et 768m de dénivelé !
La météo est un peu meilleure qu’hier. En tout cas, on aperçoit les tours aujourd’hui même si elles flirtent avec les nuages. On croise les doigts pour que le temps se dégage une fois en haut !

À 8h, nous sommes déjà dans les starting blocks pour commencer la marche. Beaucoup de monde effectue cette rando, à la fois baroudeurs d’une journée et trekkers du W. Alors on préfère éviter au moins la foule que les cars amènent à 9h. La rando est plutôt accessible pour qui a une bonne condition physique. Elle oscille entre montée et descente. Le Paso del Viento en haut de la première montée porte bien son nom. Ça souffle fort et le passage est étroit ! Mais en récompense, un majestueux condor vient nous saluer en volant juste au dessus de nos têtes. Bon, on n’a pas eu le temps de le prendre en photo alors comme illustration à la place, vous aurez un magnifique piaf qui a une conjonctivite !



Après la première descente, on quitte les montagnes et on entame notre deuxième montée dans la forêt patagonienne. Les lengas sont magnifiques sous la lumière du soleil. On commence à croiser les premiers randonneurs qui font la marche retour. Certainement ceux qui se sont levés aux aurores pour admirer le lever du soleil sur les tours. Honnêtement, on ne se bouscule pas sur le chemin. Nous avions peur de la foule, elle n’est toujours pas là.




En finissant la deuxième descente, nous tombons sur un des camps de base du trek. Ça signifie que nous ne sommes plus très loin. Adieu la forêt et bonjour la caillasse ! La dernière montée est ardue, au milieu d’un pierrier. Mais lentement, les tours se dévoilent sous nos yeux avec en arrière plan, un ciel bleu immaculé comme on l’espérait. Et ça nous porte jusqu’à l’arrivée, au pied de la lagune !


Nous avons mis 3h30 à monter en faisait quelques pauses. On n’est pas peu fières de nous, je dois dire. Le bord de la lagune est un peu bondée alors nous prenons de la hauteur et nous éloignons du groupe pour trouver un spot pique-nique. On est pas bien là?

Je crois qu’on a pas fait mieux en terme de vue pour manger. On reste là environ une heure, notre regard planté sur cet endroit indescriptible. Tout est beau, les détails dans la roche, la teinte bleutée de la lagune, les patchs de neiges ça et là. C’est connu, on aurait pu être déçu mais impossible. C’est sans conteste une œuvre d’art naturelle, splendide. Et on se sent d’autant plus chanceux de les voir aussi bien avec ce temps magnifique, que l’on sait qu’elle ont très souvent la tête dans les nuages.



On aimerait rester plus longtemps mais nous avons encore le chemin retour à effectuer. Lorsqu’on quitte notre spot pique-nique, on aperçoit la foule, la vraie, qui s’est amassée au bord du lac. Les touristes sont tous en train d’arriver maintenant. Il est vraiment temps de partir. Nous sommes choqués de croiser autant de monde sur le chemin retour. Il y a la queue, maintenant, pour monter voir les Torres. Et il est difficile de passer à contre courant.

Il aura fallu attendre le milieu de la forêt pour ne plus croiser personne. C’est infernal. Je comprends que tout le monde veuille admirer ces Torres, nous les premiers, mais on trouve ça dommage que le parc ne régule pas plus le nombre de visiteurs. Bref, ça ne dure qu’un temps heureusement et après nous sommes plutôt tranquilles et pouvons profiter pleinement de la route retour. On mettra 3h15 à revenir à la voiture. Et mais, c’est qu’on deviendrait presque des sportifs ?! En tout cas, c’est ce que dit mon application de compteurs de pas. Et si le téléphone le dit, c’est que ça doit sûrement être vrai !


La fin de cette rando signe la fin de nos 3 jours de vadrouille dans le parc. On ne peut s’empêcher de sourire en repensant à tout ce que vous avons vu en si peu de temps. Nous avions peur d’être dérangés par le nombre de touristes étant donné le succès des Torres del Paine. Mais nous n’avons (presque) jamais été gênés par la foule. Trois jours de visite, nous ont permis de pouvoir contempler pleinement ces paysages incroyables, de passer du temps à observer, à découvrir sa faune et sa flore. La route en elle même est absolument à faire. À chaque virage, une nouvelle lagune ou un nouveau mont se dévoile et c’est toujours spectaculaire. Torres del Paine mérite sa réputation et pour le moment, il est l’un de nos coups de cœur du Chili ! Nous n’avons qu’une envie, c’est y revenir pour faire le trek cette fois-ci.
De retour sur Puerto Natales, en pleine quête du restaurant qui saura remplir décemment nos ventres vides. On remarque une poubelle publique. Puis deux… puis trois ! En fait, il y en a plein dans le centre ville. Vous allez me dire : « merci Léna, mais le fait qu’il y ait des poubelles publiques au sein de la ville n’a rien d’extraordinaire… » Soit. Mais regardez les ! Ho, il faut que je vous laisse, sinon je crois que Juju va bouffer le prochain passant !


