Salvador
Un arc-en-ciel s’est déposé sur la ville
C’est à bord d’un vol interne que nous nous rendons à Salvador de Bahia. À la sortie de l’aéroport, nous traversons une forêt de bambous, plantée il y a des années par les américains pour le maintien des sols. Marrant de voir ça au beau milieu de nulle part, tout près d’un aéroport.
Salvador, notre histoire d’amour commence mal. On arrive dans un superbe Airbnb dans un quartier beaucoup moins superbe. Pourtant très proche du centre, nous sommes dans la Ville Basse, quartier mal famé de Salvador. On s’en rend compte très vite en voyant les rues désertes près de notre logement et en remarquant surtout le regard posé sur nous lorsque nous traversons le marché à la recherche d’un endroit pour manger. Un franco-mexicain arrêté au feu de circulation nous le confirme « ici, c’est très dangereux, on ne sort pas après 18h ». Bon, eh bah on a bien fait de réserver deux nuits ici, nous ! Maintenant qu’on le sait, on fait d’autant plus attention. Mais c’est fou, nous sommes seulement à deux ou trois rues du centre historique hyper touristique.
On ne se laisse pas abattre et on part à la découverte de cette belle ville. Pour la connaître, on choisit de faire une visite guidée avec la compagnie Salvador By Foot, qui propose des visites gratuites avec guides anglophones. On tombe sur Eduardo, un super guide plein d’humour, qui nous promène dans tous les coins du cœur de Salvador et notamment dans le quartier de Pelourinho.
On découvre une ville pleine de charme qui oscille entre bâtiments délabrés et façades hyper colorées à la peinture nickel. Le contraste est surprenant et crée une sorte d’harmonie. La ville est assez vallonnée, offrant des jolis points de vue du haut des rues piétonnes. Ici, ça fourmille de vie et de touristes. Pas mal de street art orne les murs de la ville mettant en valeur la culture du coin.
On apprend que Salvador était l’ancienne capitale du Brésil jusqu’au milieu du 18e siècle. C’est la première colonie portugaise créée au début du 16e siècle. C’est ici que la première rencontre avec les Amérindiens s’est faite. Après l’exploitation des indigènes, c’est par la traite des noirs que la ville construit sa puissance commerciale, devenant alors la deuxième plus grande ville portugaise après Lisbonne. De part son histoire, le mélange des cultures a créé une identité Afro-brésilienne singulière qui est encore très forte et très présente. Salvador est d’ailleurs la ville la plus métissée du pays. On voit plusieurs dames en tenue traditionnelle. On remarque que certaines places mettent à l’honneur d’anciens esclaves qui se sont battus pour leur liberté. Bref, une histoire impressionnante et touchante qui nous fait fondre pour cette ville à la carapace dure.
On apprend l’existence du Candomblé, religion Afro-brésilienne, encore très présente ici : mélange de catholicisme, de croyances indigènes et de rites africains. Introduite par les esclaves noirs, cette religion fait maintenant partie intégrante du folklore de la ville avec sa musique et ses costumes traditionnels. On voit plusieurs boutiques vendre exclusivement ces tenues blanches pour assister à la messe du Candomblé.
C’est aussi le berceau de la Capoeira grâce à Mestre Bimba qui sortit de la rue l’apprentissage de ce sport pour fonder une école de « Capoeira régionale ». On apprend l’existence de deux styles très distincts de Capoeira, la forme originelle et la Capoeira Angola, plus lente et plus douce. On aura la chance d’expérimenter la chose avec Mestre Bamba. Je vous raconte ça un peu plus tard. En attendant, on admire les pros qui nous offrent des spectacles dans la rue.
Salvador, c’est aussi la ville du Carnaval (apparement le vrai, l’unique, celui de Rio étant devenu trop touristique) accompagné des « blocos« , ces groupes de percussionnistes qu’on entend à plusieurs reprises pendant notre séjour ici. La musique est tellement forte qu’on la sent vibrer dans tout notre corps, c’est impressionnant ! Les blocos accompagnent en musique la marche du carnaval. Salvador est devenue encore plus célèbre après le passage de Michael Jackson qui tourna une partie du clip « they don’t care about us » dans la ville avec le groupe Olodum, un bloco originaire d’ici.
Mais on n’oublie pas le plus important pour nous : qu’est-ce qu’on y mange !? D’abord, il y a la Moqueca, un ragoût de poisson avec des tomates, des oignons, des poivrons, de l’ail, du citron et de la coriandre, cuits à feu doux dans un plat en terre cuite et servi avec de la purée de manioc, du riz et du dendé (farine produite à partir du fruit du palmier). Ensuite il y a un sandwich de rue qui s’appelle l’Acarajé, important dans la religion Candomblé, cette petite boule d’haricots noirs frite dans de l’huile de palme, sert en effet d’offrande lors des rites. Mais il s’est aussi approprié la rue où on le mange de façon plus travaillé, ouvert avec des petites crevettes entières et une sauce pimentée. Si on est moins fan du sandwich très gras et pas facile à manger, on approuve à 100% la moqueca. Et pour ceux qui n’aime pas manger épicé, celle-ci est le graal ! Plein d’épices, zéro piment. C’est toi qui dose comme tu le désires.
Pendant notre périple avec Eduardo, on fait aussi un tour par le bar O Cravinho qui sert uniquement de la cachaça, aromatisée à ce que vous souhaitez. On tente l’original pur. Disons que ça nous a nettoyé les intestins! Bon, en vrai j’exagère, ce n’est pas si fort que ça. Mais la cachaça, on la préfère dans nos caïpirhinas. Santé !
Le tour s’achève sur la jolie place devant la Cathédrale de Salvador. On remercie Eduardo et on s’en va aussitôt goûter aux spécialités. On tombe sur un restaurant avec des guitaristes jouant en terrasse, La Cantina da Lua. Il deviendra notre QG car la nourriture y est excellente. On a aussi eu la chance de rencontrer le patron, tout de blanc vêtu, Clarindo Silva, qui s’est battu pour préserver le centre historique jusqu’à son classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Mais Clarindo Silva, c’est aussi un homme qui a lutté pour la reconnaissance des droits des afro-descendants et qui, le jour où nous étions là, tenait un discours féministe à l’occasion de la coupe du monde féminine de Football (car oui, ici au Brésil, elle est tout aussi importante que celle masculine). Bref, un homme toujours le sourire aux lèvres avec qui on aurait aimé discuter plus intensément s’il n’y avait pas eu la barrière de la langue. Je vous donne le lien vers un article sur lui, si cela vous intéresse. En attendant, je vous laisse avec un peu d’ambiance provenant de la place jouxtant le restaurant.
La foi nous gagne… Ah non, c’est la faim.
La place est bordée d’un ensemble d’églises alors on s’échappe à la découverte de ces prouesses architecturales. On part découvrir l’incroyable Église et Couvent São Francisco. Dans l’église, on n’a pas pleuré la dorure… Même si ce ne sont pas les premières du genre que nous voyons, nous sommes à chaque fois surpris par tant de travail et de détails. JB et Juju s’amuse à chercher tous les détails cachés décrits dans le routard tandis qu’une dame âgée me tape la discute. Je n’ai pas tout compris mais elle avait l’air d’apprécier le lieu autant que moi.
Le couvent est d’autant plus magnifique avec son incroyable frise d’azulejos bleus importés directement du Portugal par navire. Avec la lumière du début d’après-midi, c’était éblouissant de beauté. Bon par contre, les gars se sont un peu plantés en assemblant quelques azulejos, ci-joint un livre un peu bizarre… En même temps, c’était pas un puzzle facile, faut se le dire.
En sortant, nous tombons sur Pelé, un Brésilien qui parle super bien français et qui nous amadoue en nous déclamant des poèmes en français. Pelé parle plusieurs langues, a vécu au Japon et en Suisse. Il a une vie extraordinaire et nous la raconte autour d’un verre. Une rencontre assez chouette qui nous plonge un peu plus dans la culture brésilienne.
On lui dit au-revoir pour aller assister à une messe chrétienne dans l’Igreja Nossa Senhora do Rosário dos Pretos. Oui je sais, vous devez vous demander quelle mouche nous a piqués. Nous y allons comme spectateurs car la messe est un véritable concert. Ici, on n’est pas loin du gospel. La musique envahit les murs et le prêtre entre en marchant en rythme. La messe est à moitié parlée, à moitié chantée. Les fidèles sont très nombreux et connaissent les chants par cœur. Il y aussi quelques touristes comme nous qui savourent ce spectacle et cette communion. Aucun de nous trois sommes croyants mais il est vrai qu’il y a quelque chose de mystique qui se passe quand la musique envahit les murs d’une église. Seul bémol, nous ne voyons ni les musiciens et les percussionnistes, ni les chanteuses car ils sont tous à l’étage, là où se trouve l’orgue en France. Mais pas besoin de les voir pour profiter de l’ambiance. Au moment de l’hostie, les fidèles se rendent, en dansant, au pied de l’autel. Ça change de la monotonie française. A la fin de la messe, plusieurs fidèles passent avec d’énormes paniers remplis de petits pains. Les brésiliens savent décidément bien accueillir, on y a droit, même en tant que touriste. Vraiment trop gentils ces brésiliens…
Un braquage non voulu par des futurs pros de la Capoeira
Le lendemain, nous décidons de changer de quartier pour nous rapprocher du centre car nous pensons que Salvador mérite de s’y attarder et nous en avons un peu marre aussi de prendre un taxi pour rentrer chez nous chaque soir. On réserve donc un hostel sur internet, comme d’habitude. Le taxi nous pose à l’entrée de celui-ci. Il pleut des cordes et aucun signe de vie à l’horizon. On a un peu peur d’être tombé sur une arnaque. Heureusement, une fille ouvre une fenêtre à l’étage, ouf y’a du monde. Mais nous avons de la peine à trouver l’entrée, le lieu semble être à l’abandon et tout semble fermé. On tombe sur un personnel d’entretien qui nous dit qu’il suffit de pousser la porte, fort. Alors comme des bêtas, nous poussons la porte et nous entrons. Personne. On attend un peu… Le mec de l’accueil arrive paniqué et nous baragouine quelque chose que nous comprenons à peine. Après avoir repris ses esprits, il nous explique qu’on vient de rentrer par effraction… Ça, je l’avais pas encore coché sur ma bucket list! Bon, on est désolé et on s’excuse mais il continue de nous dire que c’est « muy mal ». On finit par partir car on sent bien que nous ne sommes pas les bienvenus. Si on nous avait dit que c’est nous qui allions effrayer un brésilien, on ne l’aurait jamais cru !
Retour donc à la case départ. On trouve une adresse d’auberge sur internet et nous nous y rendons directement. Et là, l’endroit, pourtant trouvé sur Booking, semble illégal. La porte d’entrée se trouve au fond d’un couloir qui fait office de magasin de vêtements. Ensuite on monte un escalier qui nous amène sous les toits et l’endroit ressemble fort à un squat. Les matelas sont posés sur des palettes. Tout se trouve dans la même pièce, lit, cuisine, salle à manger. C’est une expérience ! Par contre, l’emplacement est rêvé, nous sommes en plein centre et pouvons admirer, du dernier étage, une vue plongeante sur le centre historique et un panorama au loin sur les quartiers riches et modernes.
C’est là que nous rencontrons Léa, une française qui semblait un peu affolée lorsque nous lui avons dit bonjour. Elle nous explique qu’elle s’est faite voler l’entièreté de ses affaires il y a 2 jours, ici, au beau milieu du centre ville. Plus de sous, plus de passeport, plus de téléphone… Évidemment, on décide de l’aider dans ses démarches. Incroyable quand même de penser qu’à midi, en pleine journée, il faut éviter certaines rues dans le centre touristique.
En fin d’aprem, après avoir laissé Léa, nous nous retrouvons tous les trois pour assister à un cours de capoeira chez Mestre Bamba. L’expérience est hilarante. Aucun de nous n’avions essayé ce sport avant, alors comment vous dire… Nous sommes des champions ! Il faut dire qu’on a de la chance, nous avons un cours particulier. Le Mestre navigue entre ses deux élèves habituels et nous. On apprend les pas de base et ensuite quelques mouvements chorégraphiques. La capoeira, c’est à mi-chemin entre un sport de combat et une danse. Ça ne paraît pas hyper compliqué quand on nous l’explique mais en application, ça demande beaucoup de feeling et de cardio ! On ressort du cours, T-shirt trempé ! On a vraiment adoré ce moment de partage. En plus d’un sport, c’est aussi une manière d’appréhender la vie comme nous l’explique Mestre Bamba. C’est apprendre à se laisser guider par son corps plus que par sa tête.
Un moment de pure magie ✨️
À la suite du cours, on retrouve Léa pour aller voir un spectacle de danse et de musique traditionnelles. Nous nous rendons donc au théâtre Miguel Santana pour voir le Ballet Folklorique de Bahia. On entre dans une toute petite salle, nous sommes très proches de la scène. Le spectacle se découpe en 4 parties, mélangeant musique et chant, danse et Capoeira.
La représentation commence par un chant puis continue avec l’entrée de plusieurs danseurs, les uns à la suite des autres, incarnant les différents Orixá (dieux Africains du Candomblé). S’en suit une danse traditionnelle populaire, encore pratiquée par les pécheurs du Bahia : « la danse du pêcheur« . Les gens se rassemblent autour d’Iemanjá, déesse de la mer, pour lui rendre hommage et espérer une bonne pêche. Le spectacle continue avec le Maculelê, une danse intense autrefois réalisée par les esclaves de l’époque coloniale lorsqu’ils célébraient la fin de la récolte de canne à sucre. La danse est assez violente car elle était utilisée aussi comme un moyen de se protéger des maîtres esclavagistes. Ensuite un merveilleux soliste de Berimbau vient annoncer la capoeira. Bluffant de les voir évoluer dans un si petit espace. Le spectacle se termine sur une Samba de Roda, la forme la plus ancienne des Sambas brésiliennes, dansée par les esclaves dans les « senzalas » (maisons d’esclaves).
La performance est surprenante. L’univers aux accents africains est rempli de magie. L’histoire de ses contes se déroule devant nos yeux et même si on ne comprend pas tout, on ressent une forte émotion. Et c’est chouette. Bref on recommande vraiment si vous voulez vous plonger dans l’univers artistique de la région de Bahia.
Voici un miniscule medley de ce qu’on a pu voir ce soir là, à savoir une partie de la danse des dieux africains, le Maculelê et un solo de Berimbau, instrument principal de la capoeira.
On mange un bout avec Léa puis on continue la soirée à 3 en vadrouillant dans la ville à la recherche d’un verre à boire. On trouve une petite terrasse sympa. On goûte à la bière du coin, l’Antartica Original, petite bière blonde rafraîchissante. Ici, les bières sont servies dans de grandes bouteilles de 600 ml et on nous donne des petits verres de cantine pour la boire à plusieurs. On ne le savait pas, alors quand on a commandé une bière chacun à Río, on ne comprenait pas le regard interrogateur de notre serveur. On ne la buvait pas encore à la brésilienne.
Notre bière en main, devinez sur qui on tombe… Pelé ! On l’invite à notre table et il nous partage ses coups de cœur de la musique française. On ne connaît aucun des artistes qu’il nous présente, la plupart n’étant pas de notre génération, ni de celle de nos parents. C’est assez drôle que ce soit un brésilien qui nous fasse découvrir une partie de notre culture!
Foutu CPF !
Le lendemain, on change d’auberge une nouvelle fois. C’est sympa le squat mais déjà les dortoirs garçons et filles sont séparés (bon, par un muret d’un mètre, mais quand même!) et niveau intimité on repassera. Je crois que le mec qui a passé la nuit sur sa tablette a eu raison des garçons qui n’ont pas passé la meilleure nuit de leur vie. En faisant du porte à porte, à l’ancienne, on trouve une auberge. Ça paye enfin ! C’est un « truc » confortable dans le centre et pour pas trop cher.
On passe du temps à organiser la suite du voyage. Pas facile au Brésil pour se déplacer. Les bus mettent un temps fou car les distances sont immenses et impossible de réserver un billet d’avion sans CPF, le numéro citoyen brésilien. Il est demandé très souvent pour réserver des transports mais aussi pour avoir une carte SIM locale.
Conseil: comment contourner le CPF brésilien ?
⭐ Pour avoir une carte SIM: rendez vous directement dans une agence de l’opérateur de votre choix. Nous avons choisi Claro. Après quelques rejets, nous sommes tombés sur une vendeuse qui a mis son CPF pour pouvoir nous ouvrir un contrat chez eux. Perseverez, vous n’êtes pas les seuls touristes à vouloir une carte SIM.
⭐ Pour réserver un billet d’avion : nous sommes passés par une agence de voyage en apportant toutes les informations au préalable. L’agence peut contourner d’une maniere ou d’une autre le CPF en échange d’un petit complément financier. De mémoire 20 reals (soit 4 euros). On a aussi eu le retour d’expérience de voyageur qui avait rentrer leur numéro de passeport à la place du CPF et cela fonctionnait. En tout cas, cette technique n’était pas possible avec la compagnie aérienne GOL.
Juju prend les manettes
Hola todos, como esta ? Eh oui, c’est moi, c’est Juju. Je prends la plume, enfin plutôt le clavier pour raconter ce petit passage du Brésil. Léna étant occupée à travailler à l’hostel, avec JB nous avons décidé d’aller prendre une petite glace, histoire de se rafraîchir un peu le palais.
Ni une ni deux, on se dirige vers le fameux ascenseur de Salvador pour aller déguster une glace (là où notre guide nous avait indiqué qu’elles étaient délicieuses). Sur la route qu’elle ne fut pas notre surprise lorsque nous croisons à nouveau Pelé (mais non pas le joueur de foot pardi !). A croire qu’il nous suit le bougre. Bref, nous lui proposons une glace, à laquelle il préféra une bière (après tout, ça rafraîchit aussi). Avec JB nous restons fidèle à notre première idée. Ce sera glace a l’açaï pour lui et banane acaï pour moi ! L’açaï est un fruit qui ressemble un peu a une myrtille. On le retrouve généralement en sorbet et ce, partout au Brésil. Une vraie spécialité du pays. On nous l’a recommandé un bon nombre de fois. Et franchement c’est très bon, je vous le conseille ! Glaces en main, nous les avons dégustées devant un très beau coucher de soleil, en compagnie de Pelé qui nous raconte son histoire. La vie n’a pas été facile pour ce passionné des langues.
Une fois terminées la dégustation et son histoire, il nous propose de descendre dans la ville basse. Pas très rassurés sur le coup mais avec lui c’est ok.
On termine donc le coucher de soleil sur le petit port de la ville basse. En remontant on se fait alpaguer par une dame qui nous demande de l’argent par le biais de Pelé et qui en profite pour nous traiter de gringo. Ce qui ne plaît pas vraiment à Pelé qui l’a remet gentiment à sa place.
En remontant, il nous propose de nous faire une petite démonstration de capoiera. Pour le coup je passe mon tour et c’est JB qui s’y colle. Bien qu’handicapé par une hernie à la hanche, il n’en reste pas moins impressionnant !
Après cette petite leçon qui aura permis à JB de se perfectionner dans l’art de la capoiera (on parle désormais de lui comme d’un maître parmi les maîtres), on décide de rentrer pour retrouver Léna et nous rendre au restaurant où nous avions prévu d’aller. On dit une dernière fois au revoir à Pelé (cette fois c’est vraiment la der des der) que l’on remercie pour ses nombreux conseils. Et c’est ainsi que se termine cette courte intervention. Allez, je vous embrasse ! 💋
Merci Juju ! Je retrouve effectivement mes garçons pour aller manger dans un lieu incroyable, la Casa de Tereza. Un restaurant assez huppé. En effet, on voit que les clients sont tous sur leur 31, ici. On fait un peu tâche mais on s’en fiche. C’est une cuisine familiale qui revisite les grands classiques de la cuisine brésilienne. Évidemment on teste la moqueca. Un délice. On rêve encore de cette délicieuse purée de yuca qui l’accompagnait. Bon, vu que nous sommes des goinfres, j’ai seulement l’apéro en photo… Oups ! Mais ça vous donne une idée et surtout une image du lieu magnifique.
Mais il est déjà temps de dire au-revoir à Salvador et à son ambiance si particulière. Nous avons été tellement bien accueillis ici. C’est assez troublant d’avoir été confronté à la fois à beaucoup de pauvreté et d’insécurité (que fort heureusement nous n’avons pas subie) et d’avoir eu une expérience aussi chaleureuse. C’est tout le paradoxe du Brésil je crois.
C’est moi où vous ne faites que manger ? Bon ok pas QUE manger. Une petite messe pour digérer, un peu de sport pour déculpabiliser … Et hop c’est reparti !! Bon ap
C’est pas faux 😂
Des endroits » chaud »…! 🙄😓 mais toujours une bonne Âme , j’en suis heureuse car j’ai moins froid dans le dos ! que de belles rencontres chaque fois …! 😘😘
Le road trip devient gastronomique. Après l’effort c’est le réconfort avant de nouvelles aventures…
Un vrai tourbillon de rencontres de lieux !
On en ressort trempé comme après une capoeira
C’est super !
Bises