De Oaxaca à Palenque
Oaxaca , la ville du street art et du chocolat
C’est après 5h de bus que nous arrivons à Oaxaca. Easy peasy, les bus sont tellement confortables ici et les mexicains tellement calmes et silencieux, qu’on ne voit pas le trajet passer. Surtout que nous traversons une région montagneuse donc la route est sublime. Et en prime, on a le droit à un petit film historique sur la guerre (pour changer) en espagnol sous titré. On se dit « chouette, on va améliorer notre connaissance de la langue ». Que nenni, je tiens à peu près 30 min avant de m’endormir. Julien somnole et se réveille toutes les 5 min en pensant revoir la même scène à chaque réveil… Ce sera pas pour cette fois-ci ! Qui sait le prochain film sera peut être top (spoiler : NOPE).
Nous arrivons à la station d’autobus d’Oaxaca reposés et prêts à marcher jusqu’à notre auberge. Il nous faudra une vingtaine de minutes de marche et surtout l’affrontrement du boss final : LAS ESCALERAS DEL FORTÍN. Je vous laisse admirer la bête. Et je vous laisse surtout deviner où est notre logement… (si, si, tout en haut, pour ceux qui auraient un doute).
Mais alors quelle belle surprise à l’arrivée. Une auberge comme on les aime, bien située, avec un vrai lieu de vie, une chambre super propre et sécurisée, un hôte acceuilllant et de bons conseils et cerise sur le gateau, un petit chaton pour venir nous acceuillir 😍. J’ai dû passer bien 15 min à dire bonjour au chat… Que voulez vous, j’ai plus ma dose quotidienne de poil, je suis en manque!
À peine arrivés, on savait qu’on allait se sentir bien ici. En effet, notre chambre donnait sur le jardin et un colibri était en train de butiner l’arbre d’en face sous nos yeux ébahis. Julien qui n’en avait jamais vu de sa vie a même cru qu’il s’agissait d’un énorme insecte 😂. Après quelques courses et un repas bien mérité, on profite des hamacs sur le toit terrasse. Ça sent bon les vacances…
⭐️ Pour ceux qui veulent profiter de cette auberge incroyable, voici le lien, tu peux cliquer juste ici.
Petite rencontre matinale de deux Costa Ricaines qui nous donnent plein de conseils, où aller, quoi manger. Elle nous font gouter à leur tortilla con chapulines… Chapulines étant des sauterelles 😅. Bon elles sont broyées et cuites dans la tortilla donc à part un petit goût salé, rien de bien méchant. Mais on a vu beaucoup de vendeurs en proposer des entières par gros sachets dans la rue. Nous ne sommes pas encore prêts pour ça!
On discute de nos vies respectives et on apprend que la vie au Costa Rica n’est pas toujours rose (par exemple, l’avortement est encore illégal là-bas). Bref, une très belle rencontre qui nous emplie de joie. Yess nous propose même de nous montrer le chemin jusqu’au centre ville en nous indiquant au passage les petits restaus et cafés sympas.
On part donc à la découverte d’Oaxaca et cette ville fut un véritable coup de coeur pour nous deux. Une ambiance paisible. On adorait Puebla pour sa musique et ses rues colorées. Et bien ici, c’est ça, PARTOUT. Oaxaca invite à la détente et à la promenade lente. C’est ce qu’on fait.
On découvre le Zocalo (souvenez vous, c’est le surnom qu’on donne à la grande place centrale dans chaque ville). Sur celle-ci, on trouve les traditionnels vendeurs de glace et autres friandises sucrées ou salées, la cathédrale bien sûr et les cireurs de chaussures qui proposent leur service un peu partout dans la ville. Je n’en ai pas parlé mais nous les avons vu aussi à Mexico et à Puebla. Ça nous a plutôt surpris car leur métier semble d’un autre temps et pourtant, dieu sait qu’ils travaillent! Du coin de la rue, on voit aussi le théâtre au et son magnifique dôme vert.
Sur un côté, deux danseurs traditionnels animent la place. On s’arrête pour les contempler. Leurs sourires à tous les deux est communicatif.
Ah oui… et on a croisé un dinosaure qui partait faire ses courses. Assez sympa le dino même s’il a essayé de bouffer Ju. Mais je peux comprendre…
On part faire le Mercado 20 Noviembre, un grand marché couvert avec absolument toutes les spécialités du coin. On redécouvre le Mole qu’on avait vu à Puebla (puisqu’il a été inventé là-bas) et qui existe ici sous 8 formes différentes ! Le mole negro est la spécialité d’Oaxaca. C’est une sauce à base de chocolat noir mélangée à plusieurs piments (chilhuacle negro, mulato et pasilla) et le plus souvent parsemée de sésame, accompagnant une viande, généralement du poinventé
On en goutera plus tard au restaurant. Si tu veux voir à quoi ça ressemble, continue de lire l’article 😉.
On continue notre visite du marché et on tombe sur des tamales, une autre spécialité qu’on trouve au Méxique et en Amérique central plus largement car c’est un plat amérindien préhispanique. C’est une pâte de farine de maïs dans laquelle on ajoute une farce salée ou sucrée, qu’on enroule dans une feuille de maïs pour le Mexique (une feuille de bananier pour le Costa Rica, nous ont dit les filles) et qu’on cuit à la vapeur. Pas eu l’occasion de tester encore mais on vous tient au courant!
On termine notre visite du marché par El Pasillo de Humo, qui porte bien son nom car en effet, c’est un long couloir rempli de fumée puisqu’il est entouré de viande grillée ou prêtes à l’être. Les clients choisissent leur viande et tout est cuit minute! Assez connu, dans tout le mexique, ce couloir a même donné son nom à un restaurant réputé à Mexico.
On sort de la foule pour aller découvrir El Templo de Santa Domingo de Guzmán. Petite église sans prétention… PAS DU TOUT! Il n’y a plus la place d’accrocher quoi que ce soit, tout est recouvert. Ici, on ne fait pas dans la demi mesure visiblement. Ça me rappelle l’Italie.
Puis direction El Barrio Jalatlaco, un quartier légèrement éloigné du centre qui reste encore peu connu des touristes. Amateurs de street art, préparez vous, c’est le PARADIS ici. En effet les oeuvres s’enchaînent. À chaque coin de rue, il y a des peintures magnifiques. On ne sait plus où donner de la tête. Alors on prend plaisir à se perdre dans les rues de ce petit quartier désert. Les cafés et les terrasses ombragées ne manquent pas. C’est dommage de passer à côté si vous venez à Oaxaca ! L’endroit est vraiment chouette.
Il existe un deuxième quartier dans le même genre qui s’appelle El Barrio de Xochimilco. Il est plus petit mais il y a autant de street art et l’ambiance est tout aussi chaleureuse. On se croirait dans un petit village, encore épargné par les touristes. Les commerçants sont acceuillants et l’endroit est paisible. On flâne, on flâne, on flâne…
On remarque aussi que l’inclusivité est au coeur de l’art de rue. Et ça nous épate. J’en ai rarement vu autant en France. Je vous laisse apprécier ce beau mur mettant en avant la langue des signes et celui-ci aux couleurs LGBTQIA+. On a aussi trouvé des talaveras, petites ceramiques traditionnelles collées aux murs, en faveur du mariage pour tous. Beaucoup d’oeuvres mettent en avant aussi les femmes. Ça fait du bien de voir du street art engagé, à l’image de cette ville qui est un haut lieu de la contestation politique et sociale depuis les années 70. Il y avait d’ailleurs des manifs pour la gratuité de l’eau potable quand on y était !
Only love ❤️🩷🧡💛💚💙🩵💜
Ça dépote chez les zapotèques
Direction Monte Albán, un cite archéologique à seulement 10km de Oaxaca. Posé au sommet de la colline du Jaguar à 2000m d’altitute, il domine toute la vallée d’Oaxaca. Elle a été la cité la plus importante du monde zapotèque. Particularité impressionante du site, un observatoire astronomique était construit pour prédire les saisons, les cycles agricoles etc… Assez de blabla, on vous laisse avec une vidéo et des photos pour savourer la beauté de ce site !
Petit conseil pour ceux qui veulent le faire
⭐️ On essaiera de vous vendre l’excursion avec plein d’à côté et donc moins de temps sur place. Le site est immense et vaut la peine de s’y attarder alors sachez qu’il est possible de seulement prendre le transport aller retour sans guides ni autres excursions. Si vous changez d’avis, les guides sur place sont toujours au rendez-vous. Sur site, il y a beaucoup moins d’infos qu’à Teotihuacan mais cela n’empêche pas d’aller les chercher après.
On va voir des cascades d’eau sans eau et on se bourre la gueule au mezcal
On commence notre journée en découvrant l’arbre le plus large au monde, el Árbol de Tule . Il fait plus de 40m de circonférence et aurait plus ou moins 2000 ans (les chiffres varient en fonction d’où on cherche l’info). Il n’en reste pas moins très impressionnant. Il est la maison d’une incroyable quantité d’oiseaux, le bruit est assourdissant. Pour ceux qui ont lu Tobie Lolness, j’ai trouvé son arbre !! Assez dur à prendre en photo, on vous laisse imaginer.
Puis, direction Hierve El Agua, pour admirer les fameuses cascades pétrifiées. Ce phénomène naturel existe à 2 endroits du globe, en Turquie et… ici ! Donc on ne passe pas à côté et on vient admirer les cascades qui se sont figées il y des milliers d’années dû à la forte teneur en minéraux de l’eau. C’est un peu le même principe que pour les stalactites si j’ai bien compris. En face des cascades, on aperçoit le système d’irrigation et de terrasses construit par le peuple Zapotèque il y a plus de 250 ans. Ces plateaux amènent à des bassins naturels (et aujourd’hui des bassins artificiels ont été ajoutés 🤷🏼♀️) où les gens se baignent car l’eau est réputée pour ses propriétés thermales. Honnêtement, vu la quantité de personne et la couleur de l’eau, nous avons passé notre chemin ! On a plutôt choisi d’admirer les montagnes à perte de vue.
L’artisanat de la région est particulièrement riche. On trouve de la poterie, des animaux en bois sculptés et peints et des tapis de laine. On passe par Teotitlán del Valle, réputée pour ses tisserands, alors on va visiter une fabrique de tapis. Le patron, zapotèque, nous acceuille dans sa langue natale. On l’a regardé comme deux merlants fris. Déjà que l’espagnol, c’est pas notre fort, mais alors le zapotèque, c’est une tout autre langue inconnue au bataillon. Heureusement pour nous, les zapotèques apprennent tous l’espagnol à l’école et donc ils sont tous bilingues. Il nous montre comment tissait son peuple avant l’arrivée des colons. Pas de roue avant les espagnols, alors c’est en équilibre sur une aiguille-toupie que les zapotèques filaient la laine. Puis il nous parle de tous les colorants naturels employés pour arriver à avoir toutes les couleurs possibles et inimaginables. La peau de grenade est utilisé pour avoir du jaune. Un des plus onéreux, la cochenille, petit parasite qu’on trouve sur les cactus, permet d’avoir du colorant rouge. Chouette moment mais pas de place dans nos sacs pour ces tapis, bien qu’ils soient très beaux.
Puis on termine la journée par une visite d’une mezcalería pour goûter au fameux mezcal, une eau de vie faite à base d’agave ou dans le jargon « maguey« . Techniquement parlant, la téquila est un mezcal puisque qu’elle est produite à partir d’une variété d’agave mais n’allez surtout pas dire à un mexicain que vous préférez la téquila au risque d’être traité de gringos amateurs. On apprend qu’il existe plus de 28 sortes d’agaves différentes pour faire des mezcals au goût très distincts. Certains agaves se cultivent, on en voit des champs entiers sur le bords des routes; d’autres, sacrés, ne resident que dans les montagnes. Je vous laisse imaginer le prix du mezcal fait à partir de ces derniers. On coupe les branches de l’agave et on obtient ce qu’ils appellent une « piña » (un ananas). En effet, une fois coupé, l’agave ressemble étrangement à ce fruit et peut peser jusqu’à plusieurs dizaines de kilos ! On coupe, on cuit au bois, on fermente, on distille et hop là, on peut passer à la dégustation. Contrairement à la téquila qui se boit en shot, le mezcal se déguste comme du bon vin. Il ne faut surtout pas le boire cul sec. Il se sirote, il se mastique. On l’accompagne de fruits (des oranges, des mangues) et de sal de chinicuil (mélange de sel de mer, de vers de maguey séchés et moulus et de piments… Miam!). D’ailleurs ce fameux vers de maguey, vous le trouvez entier dans certaines bouteilles. Il est censé apporter du goût. Celui-là on a pas eu la chance de le goûter, mince… Bon notre premier mezcal, à 50% en teneur d’alcool a un peu piqué… Mais les autres à seulement 42% sont passés tout seul. Coïncidence? Sérieusement c’est assez doux comme alcool avec un côté fumé. Accompagné d’orange et de sal de chinicuil, un délice! Bref, on est devenu des pros du mezcal (ou pas).
Oups, je viens de me rendre compte que j’ai oublié de vous parler de notre passage sur le site de Mitla. Comme vous vous en doutez, il ne nous a pas marqué. Le site est microscopique, les infos inexistantes. Notre hôte Luis nous apprend qu’il a été construit sur un ancien cimétière et que les célébrations pour El día de los Muertos sont splendides là bas, mais qu’à part ça… En effet, on est pas subjugué. Voici quelques photos tout de même.
Farniente à Oaxaca
On profite de notre dernier jour dans cette belle ville en se levant à 5h30 du mat pour apprécier le lever du soleil. Notre auberge est à côté du belvedère alors on en profite. Un peu déçu du coucher de soleil de la veille, on se dit que le lever de soleil doit être splendide. Je vous laisse juger.
Puis on part se recoucher avant d’aller arpenter les rues colorées d’Oaxaca, découvrir ses marchés d’artisans sur les petites places, ses boutiques de tapis etc…
On passe devant un restaurant qui a sa façade peinte avec le fameux Mole Negro. Mais quels artistes ici … !
Tiens en parlant de restau, on aurait pas une petite faim nous ? On décide d’aller manger local pour terminer en beauté notre aventure à Oaxaca. Notre hôte, Luis, nous conseille de goûter les tlayudas de La Popular. C’est donc là qu’on se rend. Victime de son succès et de l’heure « tardive » à laquelle on se pointe, on va dans son annexe à quelques pas qui s’appelle La Otra Popular (pas trop de brainstorming pour le nom). C’est sensiblement la même chose mais avec beaucoup moins de monde! On nous amène une mise en bouche de plusieurs sauces et condiments à manger avec des tortillas craquantes (je ne me souviens plus du nom). « Todo picante » nous indique la serveuse. En effet 🥵… Mais on s’y fait ! Un délice à manger avec nos plats. Juju dévore le guacamole qui arrache.
On goûte donc le fameux Mole Negro. Verdict: un peu, c’est pas mal. Trop, c’est écoeurant. C’est intérressant car le chocolat et le piment c’est un mélange qui marche bien. Mais la viande et le riz baignaient dans la sauce donc au fur et à mesure, ça devenait écoeurant. Et on tente la Tlayuda con carne, sorte d’énorme tortilla toastée sur laquelle on a mis une pâte d’haricot noir, de l’avocat, des petits morceaux de porc, du fromage, de la salade et des tomates. Honnêtement pas mal ! Avec un peu moins de viande, ça aurait été top mais on peut pas leur enlever que ça nous a tenu au ventre toute la journée ! 😂
On repasse faire un coucou au Templo de Santa Domingo qu’on finit par apprécier. Cette journée est placée sous le signe de la lenteur. Après avoir courru de partout ces derniers jours, ça nous fait du bien de se poser dans certains coins de la ville et d’observer les gens passer.
La fin de notre balade est guidée par le son d’un bugle (pas sûrs de nous sur ce coup là, amateurs de cuivre, merci de nous indiquer l’instument). À la sortie du temple, les notes du musicien nous accompagnent jusqu’à un banc à l’ombre sur la petite place en face. On apprécie la descente du soleil amenant à la golden hour. On a du mal à dire aurevoir à Oaxaca, alors on traîne encore un peu.
Des Zapotèques aux Mayas, il n’y a qu’un pas… et 15h de bus ! 😅
C’est parti pour une loooongue soirée dans les transports pour rejoindre Palenque ! Direction la gare de bus ADO d’Oaxaca pour prendre notre premier bus de nuit direction Villahermosa. On trace par le nord pour ne pas passer par San Cristobal de Las Casas car les routes sont souvent bloquées à cette jonction. Bon, après 13h de bus et une assez bonne nuit pour nous deux, on gagne Villarhermosa au petit matin. L’ambiance est assez bizarre ici. En tout cas, ils n’ont pas l’habitude de voir des touristes. Nous sommes des ovnis, on le voit à leurs yeux.👽
On a à peine le temps de s’assoir que le deuxième bus direction Palenque est déjà là. Enfin, bus… C’était plutôt un mini-van. nous étions une quinzaine à l’intérieur. Et comment vous dire… Impossible de s’endormir dans celui là. L’état des routes est telle que ça te remet une scoliose en place ! On avait l’impression d’être monté sur ressorts avec Ju. Marrant au début, après 2h de route, on était content d’arriver ! En chemin, on croise les traditionnels panneaux « attention animaux » aux endroits où ils sont suceptibles de traverser. Sauf qu’ici, pas de biche mais un singe !! Il sera annonciateur de la suite de notre séjour ici… (OMG, quel suspens!!!)
Arrivés à Palenque, à peine sortis du bus, on sent la chaleur humide étouffante dont on nous a tant parlé. Avant cette ville là, le Mexique souffrait de caninule et on avait des températures dépassant légèrement les 30°C. Après l’été infernal qu’on s’est tapé à Bordeaux, pour nous c’était largement supportable. Sauf que nous n’étions pas dans les régions humides du pays… Ici, même température (parfois même plus!) avec un taux d’humidité fou ! Effectivement, c’est bien l’effet sauna sans aucune exagerration. On sue par tous les pores de notre peau. C’est donc comme deux petites limaces, gluantes et suintantes, que nous nous rendons en ville poser nos affaires.
En effet, si on vient à Palenque, ce n’est pas pour la beauté de cette ville (parce qu’elle a rien pour elle bichette). C’est pour ses ruines (oui, pour changer) cachées au milieu de la jungle ! Mais Palenque ne nous a pas laissé de marbre. D’abord un peu effrayés, nous avons été charmés par ses habitants. En effet, ils sont tellement peu habitués à voir des touristes en ville qu’on nous dévisage de la tête aux pieds (les touristes séjournent dans les hotels plus luxueux près de la jungle). Mais dès qu’on leur sourit, leur visage s’éclaire et nous rassure. Ils sont même très aidants comme tous les mexicains qu’on a croisé sur notre chemin depuis le début. Et encore de la musique partout, tout le temps. On adore. L’atmosphère change à la tombée de la nuit par contre. Mais on ne traîne jamais bien tard car ici c’est la saison des pluies et il tombe souvent des trombes d’eau le soir. Et le pire, c’est que ça ne raffraichit même pas !
Bref, comme je vous le disais, nous sommes venus à Palenque pour visiter ses ruines Maya au milieu d’une jungle protégée. Et mon dieu… Quelle claque! Je sais qu’on dit ça à chaque ruine que nous visitons et que vous allez finir par plus nous croire… Mais vraiment celle-ci était magique de part son environnement. On y accède via un shuttle qui nous dépose en bas du site et à l’entrée de la jungle. A peine arrivés, un guide nous montre quelque chose en l’air et on voit… des singes ! Perchés au sommet des arbres, les singes hurleurs ne manquent d’utiliser leur cordes vocales et ça nous donne des frissons ! Leur cri est assourdissant !
Ticket d’entrée en notre possession, nous marchons jusqu’à l’entrée de la forêt. Et là, un toucan traverse la route en volant sous nos yeux ébahis. On se regarde avec Ju, on se serre fort la main, c’est le premier toucan qu’on voit de notre vie. On est déjà tellement content d’être là. Et ça ne fait que commencer. Nous sommes seuls à arpenter le chemin qui traverse cette jungle. Les différents chants d’oiseaux se succèdent et on entend au loin les singes hurler. À nos pieds, des colonnies de fourmis de toutes les tailles sillonnent le chemin. Les arbres sont monumentaux et leurs troncs semblent presque sculptés. Puis nous arrivons sur les premières ruines, pourtant riquiquis, mais les voir émerger de la jungle sous nos yeux nous emplit de joie. On se sent tellement priviligiés… On découvre un repère de chauve-souris dans une des ruines. On est comme des gosses. À chaque tournant, une nouvelle ruine, de plus en plus grande jusqu’à arriver sur le Groupe de la Croix, comportant le temple le plus impressionnant du site.
Quelques conseils pour ceux qui veulent le faire:
⭐️ Plusieurs guides nous conseillaient de monter directement à l’entrée nord du site pour arriver sur les bâtiments principaux d’abord et pouvoir ensuite redescendre par la jungle. Ça évite de faire un aller retour effectivement. Mais quel plaisir on a eu de découvrir ce site en passant par la jungle. Nous ne pouvons que vous conseiller de le faire dans ce sens!
Seul petit bémol, on a trouvé qu’il y avait énormément de vendeurs d’objets touristiques sur le site. Dommage, ça dénature pas mal le lieu et la découverte quand on te propose des bracelets toutes les 2 minutes. Mais c’est le jeu ma pov Lucette…
Je vous laisse comme d’habitude avec une vidéo et quelques photos de ce lieu magique.
La tombe du souverain Pakal était cachée dans une crypte sous El Templo de las Inscripciones. Le sarcophage a lui seul pèse 13t et est couvert de bas reliefs relatant la mort et la renaissance du roi. En effet, les Mayas pensaient que la vie ne s’arrêtait pas à la mort mais que le roi continuait à vivre tant qu’on lui donnait assez de nourriture pour poursuivre son long voyage pour rejoindre les dieux. Les Mayas pensaient aussi que leurs rois décédés revenaient de l’Enfer sous la forme d’arbres fruitiers ! Le tombeau est donc encerclé des ancêtres de Pakal, gravés sous la forme d’avocatier (comme sur la photo à droite), de manguier etc…; ils sont là pour l’accompagner dans son voyage à travers les 9 niveaux de l’Enfer (représentés par les 9 guerriers gravés dans les murs autour de la tombe). Rien que ça!
Allez je vous laisse… On nous attend pour retrouver un crâne de cristal ! 🤠
À bientôt tout le monde !
C’est génial ! J’adore 🥰 je viens juste de comprendre comment vous suivre 🙄 et oui je suis pas toute jeune moi 😩😂😂… mais c’est magique 🤩 j’ai l’impression d’être avec vous et ça me réchauffe le cœur ♥️
Hahaha bienvenue ma Coco 😂 !! T’as des épisodes de retard 😅
On s’y croit !! La chaleur stéphanoise aide à se plonger dans votre récit (les photos et l écriture aussi un peu j avoue). Les videooooos, quelle vlogeuse. On adore. Awayweget sur youtube c’est pour quand ?
😘😘😘
Ça invite au voyage…
Un récit toujours aussi captivant et des photos en point d’exclamation pour surligner le texte. Une incroyable invitation au voyage. ❤️